Esclavage légalisé – Chapitre 1 : Le Difficile Chemin vers la Maison (slavery legalized, in french)

Story by Georgio on SoFurry

, , , , , , , , , , , , ,


Esclavage légalisé - Chapitre 1 : Le Difficile Chemin vers la Maison

Les deux membres de la police des esclaves trainèrent une créature a l'aspect peu soigné par les bras, et la jetèrent dans la boue, aux pieds de son maître. Celle-ci réussit a lever les yeux, malgré les mauvais traitements subis, et sourit de manière a peine visible. Il avait blessé son maître assez salement. La moitié du visage de l'étalon était couvert de bandages, ainsi que son avant bras droit et son torse, du côté gauche. Il ne portait pas de chemise - ses blessures étaient probablement encore trop sensibles -. Trent, l'esclavagiste responsable de la capture du loup, n'était visible nulle part, ce qui réconfortait un peu l'esclave. L'étalon s'agenouilla devant son esclave en le regardant dans les yeux. Le loup détourna instantanément le regard - maintenir le contact visuel était particulièrement difficile pour les esclaves, notamment pour ceux victimes d'abus -. L'étalon le prit par le museau, pour le forcer à le regarder. Le loup ne pouvait que regarder sur le côté, puisqu'il était trop faible pour lutter. L'autre main de l'étalon descendit vers les testicules de son esclave, et se mit a les serrer, plutôt brutalement, provoquant un cri de douleur.

"Tu as de la chance que je ne t'aie pas fait abattre, ou tout du moins fait castrer, Salope" C'était le seul nom par lequel il faisait toujours référence à sa 'propriété'. Ça ou des fois 'Pute'.

"Par chance, je suis un putain d'avare, et tu rapporteras plus d'argent si tu es intact" Le cheval lui cracha dessus, le liquide disparut aussitôt dans les mois de saletés, de crasse, de sueur, de sang, de larmes et bien d'autres substances a peine mentionnables qui avaient atterri sur sa fourrure, autrefois magnifique. L'étalon se releva et s'éloigna vers la porte principale de son manoir.

"Pardonnez le. Et faites moi savoir combien il a rapporté la semaine prochaine." L'esclave soupira de soulagement. Il ne faisait aucun doute que quel que soit le prochain à l'acheter, il serait aussi sadique et mauvais, bien qu'il ne pensait pas que quiconque puisse être pire que son.. Eh bien, maintenant, son précédent maître. L'esclave lutta pour se relever, sans succès. Les violences qu'il avait subi, depuis sa capture, avaient bien trop drainé son énergie. Il n'avait d'ailleurs guère plus d'énergie a drainer - tandis que son maître se désintéressait de lui, et que sa volonté avait disparu face aux viols quotidiens dont il était victime. Il avait survécu ces derniers mois a partir de restes et de fonds de poubelles, ou ce qu'il pouvait lécher sur sa fourrure après que son ancien maître et ses amis aient joué à "Lancer Des Choses Sur La Salope", ce qui était infiniment mieux que "Baiser La Salope Jusqu'à Ce Qu'Elle S'Evanouisse" qui était aussi l'un des favoris.

Les policiers hissèrent le loup sur ses pieds, et le trainèrent vers la voiture de police. Ce n'était pas

réellement une voiture, plutôt un pick-up, spécialement préparé pour le transport d'esclaves. Le fond du véhicule comptait de nombreuses petites cages, qui avaient l'air d'avoir été construites pour minimiser le confort de toutes les façons possibles.- Acier froid, même pas assez hautes pour s'asseoir sans souffrir d'un horrible mal de dos. Le mieux que l'on pouvait faire était de se rouler en boule et essayer de dormir, compressé par les barres d'acier de tous les côtés -. Ce qui était exactement ce que le loup fit.

Les quatre jours suivants furent un enfer pour la pauvre créature. Il traversa une ré-entrainement obligatoire, qui ressemblait a peine a un entrainement puisqu'il s'agissait avant tout de raclées et de viols. Les Rééducateurs formaient un groupe particulièrement sadique. Il réussit à en sortir vivant, en quelque sorte, supportant chaque étape du programme - probablement la raison pour laquelle ils ne l'avaient pas lavé, a son grand regret -. Maintenant, il gisait dans une cage derrière l'estrade de l'hôtel des ventes, prêt a être vendu a quelque autre horrible fur recherchant un exutoire pour sa colère.


Deux gardes se tenaient devant la cage, à l'hôtel des ventes. Contemplant la créature a l'aspect souillé qui se trouvait à l'intérieur.

"Je ne sais pas pourquoi ils ont gardé cette petite saleté en vie. J'ai entendu qu'il avait pratiquement

tué son ancien maître, et la seule raison pour laquelle ils ne l'ont pas abattu, c'est parce que son maître l'a demandé ! Mais je suppose qu'il y a des choses pires que la mort."

L'autre garde grommela "Je me demande bien pourquoi il n'a pas au moins été castré. Mon esclave a été traité quand il a commencé à se rebeller, et il est plutôt complaisant depuis. Je suppose qu'ils ont plus de valeur entiers. A l'évidence, si quelqu'un avait haché mes testicules, je suppose que je ne me conduirais pas trop mal." Ils se mirent ensuite a rire cruellement.

Le commissaire-priseur traversa les rangées de cages en direction des gardes, et s'arrêta devant le loup. Il était un peu abimé -L'entraîneur avait été inhabituellement rude avec lui, à cause de ses évasions répétées. Il ne savait pas pourquoi le loup était esclave, et s'en moquait - c'était un esclave, un point c'est tout, c'était le rôle de l'entraîneur de le battre, et c'était son rôle de le vendre -. L'esclave semblait être un corniaud issu d'un croisement. Indéniablement lupin, il avait quelques marques noires sur le museau, et quelques traces légèrement plus sombres en dessous des coudes et des genoux, qui étaient plutôt des caractéristiques vulpines. Il était un peu petit pour un loup - pas a outrance, mais suffisamment pour le remarquer - Plus ils étaient petits, et plus ils étaient facile à contrôler, ce qui pourrait élever le prix de vente. Il pourrait aussi le présenter comme étant exotique, grâce aux marques inhabituelles.

Le commissaire-priseur grimaça un peu, tandis qu'il le détaillait avec une attention accrue. L'esclave

présentait quelques lacérations a peine cicatrisées sur son dos, là où il avait été fouetté. Il était recouvert d'ecchymoses et présentait un il au beurre noir.

"Est il seulement prêt pour la vente ?" Demanda le négociant qui possédait actuellement le loup.

"Il peut bouger. Je ne crois pas que cet animal rapportera beaucoup d'argent, mais je suis las de m'occuper de cette saleté. Je plains le prochain qui l'achèteras, il refuse sa condition d'esclave. Je veux juste m'en débarrasser le plus tôt possible."

Ce que le négociant ne disait pas, c'est que certains des 'animaux', comme il les appelait, avaient été capturés et mis en esclavage. C'était un marché noir peu reluisant, mais malheureusement toléré, à un certain degré. Comme c'était le cas dans presque toutes les institutions, celle-ci était victime de la corruption.

"Certains de nos clients les plus... Sadiques serons là ce soir" Dit le commissaire priseur. "Je suppose que l'un d'entre eux apprécierait de 'briser' un esclave récalcitrant". Les gardes et le négociant gloussèrent a cette annonce. "Mais il serait aussi intéressant de voir une de ces Bisounours essayer de le gérer" Ajouta-t-il, générant une autre vague de gloussements."Bisounours" était le terme péjoratif utilisé pour qualifier les furs qui achetaient des esclaves, et préféraient utiliser des méthodes de renforcement positif et de récompenses pour les entrainer, plutôt que les méthodes habituelles utilisant les punitions et la peur.

Le loup restait silencieux dans sa cage. La semaine passée avait été un enfer - il avait été enchaîné

tel un animal, battu, on lui avait craché dessus, traité de tous les noms, et violé sans merci. Il y avait

encore de la combativité dans ses yeux, mais celle-ci pâlissait.

"Bon, préparez le, la vente aura lieu dans quelques minutes". Le commissaire priseur prit congé. Trent, l'esclavagiste, ainsi que les deux gardes glissèrent leur matraque électrique dans la cage, provoquant des cris de douleur de la part de la pauvre créature, chutant au fond de la cage, momentanément assommé, sans lui laisser le temps de réagir. L'esclavagiste ouvrit la porte, et le musela. Trent ne voulait pas prendre de risques avec lui - il n'avait aucune confiance dans les entraîneurs. Selon lui, ils étaient trop doux avec ces animaux. Un esclave devait être battu régulièrement, pour s'assurer qu'il connaisse la place qui lui était dévolue-. Il lui donna un coup

de pied dans les côtes, déjà meurtries, pour faire bonne mesure, provoquant un autre cri de douleur ainsi que quelques larmes de la part du loup.

"Maintenant que j'y pense, je peux peut-être te baiser une dernière fois..."

Le loup appela a l'aide, mais personne n'oserait répondre a un esclave. Il n'avait aucun droits... Et même si l'esclavagiste n'était pas son propriétaire, il était encore son responsable légal pour le moment. Sa queue fut brusquement tirée vers le haut, ses jambes suivant le mouvement pour soulager la douleur dans les os de sa queue. Quand les mâchoires de Trent se refermèrent au niveau de son cou, il cessa de bouger et de lutter instantanément - de manière purement instinctive -. L'esclavagiste, un dragon extrêmement bien pourvu par la nature, plaça son sexe contre contre l'anus du loup, et l'y plongea entièrement, d'une seule poussée. Heureusement, le loup était déjà déserré a cause de la semaine de viol quasi-constant qu'il avait subi. Il aurait probablement été blessé sans cela. Malgré tout, cela restait incroyablement douloureux, et il cria aussi fort qu'il pouvait à travers la muselière. Trent commença un va-et viens rapide.

"Je vais faire vite, salope, parce que dans dix minutes, je ne serais plus autorisé à le faire."

Le loup gémit, souhaitant juste pouvoir mourir à l'instant. Il regarda autour de lui, cherchant a se concentrer sur quelqu'un d'autre... Mais tous les autres esclaves détournèrent juste le regard. Les plus misérables, comme lui, étaient aussi dans des cages. Les esclaves qui acceptaient leur condition avaient juste une laisse attachée au système de présentation. Il sentit soudain le knot de Trent appuyer brutalement contre son petit trou, déjà violemment malmené. Ses yeux s'élargirent tandis qu'il essayait de lutter -Trent ne s'était encore jamais lié avant, et il avait tout juste la capacité de supporter juste son pénis -. Les mâchoires de Trent se resserrèrent, laissant échapper un filet de sang tandis que ses dents entamaient le peau du loup.

"Arrête de gigoter, salope !" dit il, tandis que son knot pénétrait dans sa victime. Le loup cria a nouveau - c'est comme s'il avait été coupé en deux -. Quelques secondes plus tard, il put sentir le sperme de Trent a l'intérieur de lui, recouvrant ses intestins de semence de dragon. Le sperme de dragon avait quelques légères capacités de cicatrisation, ce qui voulait dire que ce viol serait simplement imputé à une sur-utilisation lors de la vente. Ses yeux s'élargirent quand il sentit Trent essayer de se retirer, sans attendre que son knot désenfle. Il contracta son anus, essayant de le garder en lui... Mais Trent était un dragon, bien plus large et fort que le loup. La pauvre créature s'évanouit pendant quelques secondes après leur séparation, n'ayant même pas le temps de crier. Il émergea rapidement, des larmes ruisselant sur son museau.

"J'espère que ton nouveau maître ne sera pas aussi sympa que moi, espèce de sac a merde" Chuchota-t-il méchamment. Tirant Randall a l'extérieur, il claqua la porte de la cage et l'attacha au système de présentation des esclaves a l'emplacement prévu. L'esclavagiste appréciait les esclaves réticents... Mais celui ci était juste une épine dans le pied, et il était impatient de s'en débarrasser, même s'il ne rapportait pas beaucoup. Si il n'était pas vendu, peut-être pourrait il l'abattre lui même. C'était illégal... Mais l'illégalité ne l'ennuyait pas vraiment.


A peine quelques heures avant le viol perpétré par Trent, un jeune lion descendait la rue, en direction de l'hôtel des ventes de la ville. Le genre d'endroit ou les furs pouvaient se vendre eux mêmes, et étaient ensuite mis aux enchères et vendus aux furs libres. C'était habituel depuis qu'il était un lionceau d'à peine cinq ans, bien qu'il ne comprenait pas vraiment de quoi il s'agissait à l'époque. Cependant, durant sa croissance, des cours sur l'esclavage et sure les manières d'appréhender un esclave avaient été introduits, et décrétés obligatoires pour tout fur libre dans le système éducatif. Il en avait été ainsi durant toute sa vie et il considérait celà comme parfaitement normal et moral.

Tandis qu'il marchait en direction de l'immense bâtiment, il passa sa main dans sa crinière, de couleur marron, et sourit. En entrant, il vit deux jeunes garçons dans des tenues de groom, distribuant des prospectus. Ils portaient un collier d'esclave autour du cou. Le lion sourit tandis qu'il passait à côté d'eux, en songeant qu'ils avaient beaucoup de chance de travailler ici plutôt qu'ailleurs. Il jeta un coup d'il sur le prospectus, regardant l'heure prévue pour les enchères du jour. L'enchère était divisée entre ceux qui étaient nés esclaves, les esclaves vendus par leur ancien maître, et ceux étant devenus récemment esclaves. Certains maîtres aimaient briser leurs esclaves eux-mêmes, en se montrant plus cruels que les entraîneurs spécialisés - pourtant notablement connus pour leur cruauté -.Suivait le classement par genre - félidés, canidés, reptiles, et tout un tas d'autres types -.

Il s'installa dans la salle d'attente, et regarda le programme de la journée, mais il n'était pas sûr de ce qu'il voulait. Il avait obtenu un diplôme il y avait moins d'un an et avait hérité de l'entreprise de livraison de son père tout de suite après. Suite au programme qu'il avait suivi à l'école, ainsi que les idées qu'il avait eues pour améliorer l'entreprise, la production avait augmenté de 26% - résultat impressionnant et considérant le fait qu'il n'avait viré personne -. Depuis qu'il était le PDG, et qu'il ne possédait pas encore d'esclave, il avait décidé de s'en procurer au moins un pour s'occuper de sa maison.

Il décida finalement d'aller à la vente d'esclaves ne nécessitant pas d'entrainement, en pensant qu'il serait plus simple de ne pas avoir à entrainer son esclave lui-même. Une pensée ironique lui vint à l'esprit, tandis qu'il décidait de choisir un canin plutôt qu'un félin. Les chiens et les chats avaient rencontré beaucoup de conflits dans leur histoire passée. Fort heureusement, ils avaient tiré un trait sur leurs anciennes querelles. Il pensait que posséder un chien serait amusant. Il se dirigea vers un plan du bâtiment, indiquant tous les étages des enchères. Il était toujours étonné de voir a quel point le bâtiment était immense. Cet hôtel des ventes était le principal bâtiment de ce type, et desservait trois États, et représentait un haut-lieu des réformes qui avaient vu l'esclavage légalisé.

Après avoir trouvé qu'il devait se rendre au quatrième étage, il se dirigea vers l'ascenseur puis

patienta le temps qu'il arrive. Lorsque les portes s'ouvrirent, il fut salué par une jeune esclave - une lionne - portant des habits d'hôtesse - assez simples, mais assez élégants sur la jeune fille -

"Bonjour, Monsieur, A quel étage souhaitez vous vous rendre ?" Le lion entra dans l'ascenceur en lui souriant et s'adossa au fond.

"Quatrième étage, s'il te plaît."

"Très bien, Monsieur, quatrième étage, attention au départ." Les portes se refermèrent, déclenchant la musique de l'ascenceur. Georgio n'aimait pas le silence et savait que cet ascenseur était assez lent, il décida donc de faire la conversation avec la jeune fille.

"Alors, comment vas-tu ? Tu bosses dur ou tu bosses a peine ?" Dit il en riant. Le lion rougit un peu

  • il n'utilisait pas le langage familier avec les furs libres -

"Um... Je... Je travaille dur, Monsieur, je le promet..." Elle semblait trop timide et gênée, il se pencha donc un peu et la gratta derrière les oreilles, provoquant un léger ronronnement.

"Je me moquais juste de toi, ne sois pas si nerveuse. Tous les maîtres ne sont pas méchants et prompts a fouetter les esclaves." Elle sursauta.

"Oh. Um, bien sûr, Monsieur, je ne penserais jamais à des choses pareilles, je vous présente mes excuses si mon comportement vous a fait penser le contraire."

Georgio gloussa. "J'essayais juste de faire la conversation... Depuis combien de temps es tu esclave... Ah... Quel est ton nom ?" Elle sourit et rougit, regardant timidement vers le sol.

"M-mon nom est Carol, Monsieur, et je suis esclave depuis ma naissance, Monsieur." Il sourit et lui caressa la tête.

"Vraiment ? Eh bien tu as un très joli nom et tu a beaucoup de chance de travailler ici. Tu dois certainement être bien traitée..." Il s'arrêta et lui donna une carte de visite. "Garde ça avec toi, je suis assez connu dans le milieu de la vente d'esclaves, donne le aux gardes s'ils commencent a dire que tu vas être vendue, je connais quelques couples gays adorables qui aimeraient beaucoup une mignonne petite chose comme toi en tant que femme de ménage." Carol se contenta juste de sourire et d'agréer avec enthousiasme. Georgio détesterait la voir tomber dans les pattes d'un quelconque violeur sadique. Elle avait l'air vraiment gentille et méritait de tomber dans une bonne famille.

"Oui, Monsieur, merci beaucoup, Monsieur."

La plupart des jeunes esclaves qui travaillaient a l'hôtel des ventes étaient vendu dés qu'ils atteignaient les 18 ans. Bien que les esclaves ne possédaient rien, pas même les vêtements qu'ils portaient, quand les autres verront la carte qu'il lui avait donnée, ça serait comme d'avoir une boule de feu dans le creux de la patte. Cela serait vu comme quelque chose de spécial, et n'importe quel garde traiterait d'une façon spécifique un esclave possédant cette carte. Georgio travaillait dans le marché des esclaves, notamment le transport et la vente, sur trois États, et faisait de son mieux pour trouver des maisons décentes pour placer ses esclaves. Il n'était pas un saint mais essayait de traiter les esclaves avec gentillesse.

Le lion quitta l'ascenceur tandis que la lionne glissait la carte dans l'une de ses poches, avec un large sourire. Il traversa le hall, ainsi que plusieurs salles, pour la plupart assez grandes, mais certaines de petite taille pour les espèces les plus rares ou les moins désirables. Il atteignit finalement une large salle. Salle numéro 419 - pour être exact -.

Il fut salué par un ours, un peu plus âgé que la moyenne habituelle dans cet endroit, probablement une vingtaine d'années.

"Bienvenue, Monsieur, puis-je vous aider à trouver un siège ? Recherchez vous quelque chose en particulier dans la famille des canidés, Monsieur ?"

"Je recherche juste n'importe quoi qui pourrait accrocher mon regard, quelque chose qui sorte de l'ordinaire, peut-être." Il sourit.

L'ours se contenta de hocher la tête, et le dirigea vers la troisième rangée de sièges.

"Très bien, Monsieur, vous pouvez consulter la sélection du jour et j'espère qu'au moins un ou deux esclaves pourront satisfaire vos envies."

"Très bien, merci." Il remarqua une ligne bleue qui courrait le long du collier de l'esclave tandis qu'il s'asseyait. Certains esclaves pouvait occuper des positions plus élevées que les autres, dans certains lieux et avaient le droit à un genre de marque pour accentuer leur statut. Ils avaient même parfois quelques privilèges ainsi que des droits envers les esclaves de plus bas niveau.

L'ours revint vers l'entrée pour aider un autre client pendant que le lion s'asseyait. Il regarda la large

estrade, et vit une petite estrade pour le commissaire priseur ainsi qu'une plaque pouvant tourner ou les esclaves devaient se placer , tandis qu'un entraîneur les tenait, attachés avec une laisse, ou d'autres sortes d'attaches. Cependant, les esclaves non entraînés étaient généralement enchaînés - mais vu qu'il s'agissait d'esclaves déjà entraînés, il ne s'attendait pas a voir ce genre de choses.- Quand bien même un esclave tenterait quelque chose de stupide, il serait immédiatement abattu.

Ça faisait un bail que Georgio n'avait pas été à une enchère, même en tant que simple observateur. Il était un peu impatient de voir le commissaire priseur arriver et commencer a annoncer la liste des esclaves un par un. Il se souvenait qu'il commencerait par annoncer l'espèce de l'esclave, leur état de santé, leur taille, leur poids, ainsi que tous les petits détails, pour ensuite se porter sur les détails de nature sexuelle tels que la production de sperme, la taille du pénis et du knot, s'il y avait. Après sera annoncé le statut de l'esclave. Ce qui n'avait pas réellement d'importance, mais qui serait indiqué dans les documents relatifs a l'esclave reçus après l'achat. Enfin, il devrait finir avec quelques informations de base à propos de la personnalité, si disponible. La procédure variait en fonction du commissaire-priseur, mais il était toujours amusant de se rappeler d'enchères précédentes.

Trente minutes plus tard, quelques membres typiques de la race canine avaient déjà été présentés -en forme, bonne santé et bien entraînés. Tous achetés pour un prix modéré - rien de terriblement bon marché, mais rien de très cher. Le lion continuait a assister a la présentation, sans se donner la peine d'enchérir. Il se tassa dans son siège, désintéressé par tout ce qu'il avait vu jusque là. Il trouvait ça ennuyeux et recherchait quelque chose qui ressemblerait plus à un challenge. Quand le commissaire-priseur annonça une pièce unique, il se redressa, sa curiosité piquée au vif.

Finalement, "l'Indiscipliné" fut présenté. Plusieurs membres de l'audience eurent des exclamations de surprise a propos de son apparence. La mâchoire inférieure du lion tomba légèrement. Il savait que certains entraîneurs pouvaient être brutaux, mais le vendre dans ces conditions... Cela montrait à quel point il les avait détesté et leur avait résisté. Ecchymoses, coupures... Décharné, battu et sale. Il était muselé, et enchaîné à un système de transport de charges pour la présentation. Il regardait vers le sol, ses oreilles plaquées vers l'arrière de sa tête et sa queue passée entre ses jambes, dans un futile effort pour protéger sa dignité. Il était complètement nu. Il n'était pas spécialement maigre, mais il n'était pas aussi épais que les autres. Des larmes souillaient son museau.

Georgio ne pouvait s'empêcher de remarquer que son corps était unique, il avait vraisemblablement une peu de sang de renard qui coulait dans ses veines. Il se pencha vers l'arrière et fronça les sourcils en voyant la pauvre créature, qui semblait vouloir mourir ici et maintenant. C'était autre chose, bien entendu... Mais il semblait a peine vouloir vivre un jour de plus. Le lion vit qu'il lui restait tout de même encore une peu de fierté.

"Alors, nous avons là un loup, bien qu'il semblerait d'après certaines marques qu'il aie un peu de sang de renard, probablement quelques générations en arrière. Un très bon esclave pour ceux ayant des goûts un peu exotiques, sans pour autant acquérir un dragon. Mais soyez prévenus ! Il es né esclave, s'est échappé trois fois, et est passé en rétention. Comme vous pouvez le voir à son aspect, elle ne s'est pas bien passée. Je sais que certains d'entre vous sont passés maîtres dans l'art de briser les esclaves récalcitrants. Peut-être celui-ci est pour vous ? Ou pensez vous peut-être que la douceur sera capable de le changer ? Je n'en ai rien a faire du moment que je suis payé !"

"Il mesure seulement 1m65, donc rien de difficile même pour les moins forts d'entre vous. Un peu léger aussi puisqu'il ne pèse que 52kg, mais il peut facilement prendre un peu de poids." Le commissaire-priseur regarda une plaque sur son collier, indiquant ses vaccinations.

"Il est a jour et..." Il fit un signe à l'entraîneur, qui hocha la tête, et pris la queue de l'esclave pour l'écarter, "... toujours entier malgré ses problèmes disciplinaires." Cela semblait important pour le commissaire-priseur, puisque les esclaves entiers se vendaient plus cher. Les esclaves de naissance avaient moins de droits que les esclaves temporaires, et les maîtres pouvaient faire castrer les mâles s'ils étaient trop rebelles. C'était un peu étonnant que celui-ci n'en aie pas été victime, si l'on considérait ses actions passées.

Le loup gémit tandis que la dernière parcelle de dignité lui était ôtée, et il ferma les yeux. Ça ne pouvait pas encore lui arriver... Il laissa échapper un gémissement a peine audible tandis que quelque chose était enfoncé dans son anus, sans lubrification, et allumé, stimulant électriquement sa prostate. Quelques instants plus tard son "petit soldat" était a son apogée. Il aurait pu mourir d'embarras. Et il le voulait probablement. L'appareil fut retiré brusquement, provoquant un léger cri bailloné par la muselière.

"Comme vous pouvez le voir, assez bien pourvu, knot de bonne taille. Rien de bien éloigné de la moyenne de ce que l'on voit par ici. Pourrait faire un bon étalon, si vous réussissez a le faire coucher avec des femelles bien sûr... C'est une pute voyez vous."

Pas pour des enculés comme toi, pas volontairement, pensa le loup, mais il resta silencieux. Une larme roula sur sa joue tandis qu'il se souvenait des humiliations subies.

Il retourna le loup et le fit se pencher et lever la queue. "Il a été un peu sur-utilisé récemment, mais

je vous assure qu'il cicatrise plutôt bien, dans quelques jours, ça sera comme s'il était vierge. Ceux d'entre vous qui recherchent un bon esclave sexuel bon marché, il pourrait être exactement ce que vous voulez."

"Laissons donc place aux enchères. Si vous recherchez l'un des rares esclaves du marché qui possèdent encore un reste d'indépendance, vous êtes venus au bon endroit ce soir. Ai-je entendu 900$ ?" Débuter les enchères bien en dessous du prix habituel était une bonne stratégie - les gens penseraient alors que c'est une bonne affaire, et essaieront d'obtenir l'enchère, faisant ainsi monter les prix bien plus qu'a l'habitude. -

Georgio fut surpris de voir que le commissaire-priseur faisait débuter les enchères si bas... Mais si on considérait l'état général de l'esclave, celà avait du sens.

Une tigresse assez petite leva la patte au fond de la salle.

"Neuf cent, pour la tigresse au fond !" Cria le commissaire-priseur, pensant qu'elle devait être suicidaire.

Un grand Berger allemand, a l'aspect cruel, non loin de l'estrade, leva la patte et dit d'une voix profonde "Deux mille dollars !" Un sourire lubrique et mauvais sur son visage. Le loup le vit et gémit, priant pour ne pas lui être vendu.

Tandis que les enchères continuaient, Georgio regarda autour de lui pour voir quels furs enchérissaient. Il ne les connaissait que de réputation... Cela s'annonçait mal pour la pauvre créature.

Le lion ne savait pas si c'était de la pitié ou un intérêt légitime, puisque soudainement, son bras se leva pour enchérir, avant même qu'il aie eu le temps de réfléchir. "Deux mille quatre cent dollars !". Il était assez connu dans le milieu des enchères - comme étant assez riche -. La plupart des enchérisseurs se rétractèrent, sachant que s'il était celui qui voulait cet esclave, il l'aurait. Georgio continua d'enchérir alors que la tigresse suivait ses propositions. C'était une maîtresse particulièrement cruelle... Presque autant que le berger allemand, et il serait bien pire pour le loup d'être acheté par celle-ci, s'il était en effet une pute comme l'avait annoncé le commissaire-priseur.

"Trois mille six cent dollars !" Cria le lion. Il jeta un coup d'il à la tigresse tandis qu'elle

augmentait son enchère a quatre mille. Georgio s'arrêta une seconde et regarda le loup. Il ne valait pas autant que ça, encore moins plus que ça... Mais son cur fondit lorsqu'il vit le regard du loup, comme s'il voulait mourir. Au moins, il pourrait au moins donner un peu d'amour à cette pauvre créature... Il n'en avait probablement jamais connu.

"Cinq... Mille" Dit il, un brin hésitant. Georgio voulait simplement terminer l'enchère, pensant que

ça devait être absolument éprouvant pour les nerfs du pauvre loup de voir son destin se jouer aux enchères. La tigresse grogna et détourna le regard, vaincue.

"Vendu, au lion de la troisième colonne ! Vous pouvez signer les papiers et le récupérer à l'arrière."

Le loup fut retiré de l'estrade, tandis qu'un nouvel esclave était présenté. Le lion pensa qu'il avait l'air nerveux, tandis qu'il disparaissait derrière les rideaux.

Georgio se leva quand le loup fut ramené dans les coulisses. Il savait qu'il ne le récupèrerait pas

avant une bonne demi-heure, puisqu'il devait remplir tous les papiers administratifs, et que l'esclave devrait ensuite être préparé pour son transport. Le lion marcha négligemment vers la sortie et sourit en voyant un dingo assis devant un vieux bureau, remplissant les papiers de l'esclave précédent. Papiers que l'hôtel des ventes devait soumettre au gouvernement, pour assurer le suivi des esclaves.

"Bien le bonjour, je viens juste d'acquérir un esclave et je viens pour le récupérer"

Dans les coulisses, pendant que Georgio remplissait la paperasse, dans la partie "Réservée au personnel", le loup était préparé pour débuter un nouvel épisode de sa vie. Il soupira tandis qu'il était trainé vers la zone de confinement, ou il savait qu'il serait battu un peu plus.

Et ainsi, tout recommence... Est-ce vraiment utile de tenter encore quelque chose ? Daniel avait peut-être raison... Je dois juste accepter mon destin.

Il soupira encore. Cinq ans plus tôt, il n'aurait jamais pensé à des choses pareilles... Mais cinq ans

de coups, de viols nocturnes - généralement plus d'un -, et toutes sortes d'abus détruisent une esprit, et sa puissante volonté d'autrefois commençait a se briser.

Tandis qu'il s'approchait de Trent, l'esclavagiste lui donna quelques coups supplémentaires avec une barre de fer, sans lui laisser une chance de s'agenouiller.

"Il semblerait qu'on soit enfin parvenu a se débarrasser de toi, salope. Et pas pour un mauvais prix, en plus."

L'esclavagiste attrapa une pleine poignée de la fourrure de sa tête et tira vers le haut, forçant le loup

à le regarder dans les yeux.

"Maintenant écoute moi bien, salope, tu t'enfuis encore une fois, et je te traquerais. J'en ai plus qu'assez de tes conneries. Je m'assurerais que ta tête soit mise a prix, et je t'abattrais moi même. Cela fera sans doute une magnifique fourrure pour orner mon salon. Ai-je été bien clair ?"

Le loup garda le silence, et gagna en réponse un autre coup.

"Réponds moi, saleté !"

"Oui... monsieur" Réussit il a dire, détestant être forcé de le faire... Mais n'ayant pas le choix s'il

voulait éviter les coups.

"Maintenant écoute. Ce sont des petites merdes comme toi qui me donnent mauvaise réputation. Je ne veux pas que des connards colportent des ragots a propos de 'Trent et ses esclaves désobéissants'"

Trent lui cracha dessus de dégout, et finit de l'enchaîner.

"Otez le de ma vue" dit il aux deux membres de la police des esclaves.

Les deux officiers l'emmenèrent silencieusement à la cage de transfert, ne le battant heureusement pas à nouveau. Il entra dans la cage sans lutter. Elle était a peine assez grande pour s'asseoir, il s'allongea donc du mieux qu'il le pouvait, bien que celà n'était pas confortable. Sa propre odeur commençait aussi à l'ennuyer. Toutes sortes de substances a peine mentionnables s'étaient incrusté dans sa fourrure, et il n'avait jamais eu l'occasion de se laver... Ce qu'il détestait par dessus tout. Il prenait un soin particulier a garder sa fourrure propre, mais celà même était hors de son contrôle maintenant.

Il s'endormit, épuisé par ses blessures, sur le chemin vers la zone de chargement. Il ne ressentait ni

appréhension, ni excitation, ni toute autre émotion à propos de son nouveau maître. En tant qu'esclave, il n'avait pas d'autre choix que de l'accepter... Prendre les choses comme elles venaient.

Après que Georgio eut fini de remplir les papiers, il fut choqué de voir son acquisition. Habituellement, les esclaves portaient un joli collier ainsi qu'une laisse pour sortir à l'extérieur, mais quand il vit le loup emmené dans un cage, il resta sans voix. Il s'agenouilla pour le regarder. Le loup était clairement frigorifié, et regardait les policiers qui le transportaient.

"Il a vraiment été source de problèmes, n'est ce pas ?"

"Ouais, il a vraiment été une épine dans le pied de tout le monde"

"Bien, je vais donc vous le prendre, aidez moi a transporter sa cage dans ma voiture, voulez vous ?"